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Policy brief Pays: Retour sur investissement de la Planification familiale

Policy Brief Bénin
Au regard de l’enjeu crucial que représentent la maîtrise de la population et la santé de la reproduction des femmes notamment dans les pays en développement, la Planification familiale est devenue un outil stratégique pour ces pays.

Policy Brief Cote d'Ivoire
Le Programme d’actions de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) et l’agenda 2030 sur les Objectifs de développement durable (ODD) appellent les gouvernements à garantir l’accès universel à la santé reproductive...

Policy Brief Guinée
L’accès à la planification et à la contraception est une dimension fondamentale de la santé sexuelle et de la reproduction, comme l’indique clairement le Programme d’action de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) du Caire en 1994...

Policy Brief Mauritanie
Depuis plus de deux décennies, la Mauritanie accorde une attention particulière aux questions de population, notamment dans les politiques et programmes de développement du pays. C’est ainsi qu’en 1995, le pays adopte pour la première fois une Déclaration de politique de population (DPP) dont le but principal est l’amélioration du niveau et de la qualité de vie des populations,

Policy Brief Niger
Au vu de son importance pour l’atteinte des objectifs de réduction de la mortalité maternelle infanto-juvénile, la planification familiale constitue un enjeu primordial pour un pays comme le Niger.

Policy Brief Togo
Les pays d’Afrique de l’Ouest connaissent des taux de fécondité parmi les plus élevés au monde, atteignant en moyenne 5,5 naissances par femme, surtout dans les pays francophones.

Policy Brief - Pays du partenariat de Ouagadougou
Le Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) et le Programme 2030 sur les Objectifs de développement durable (ODD) appellent les gouvernements à garantir l’accès universel à la santé reproductive, y compris à la planification familiale, d’ici 2030 (voir cibles 3.7 et 5.6 des ODD).
Retrouvez ici l'ensemble des Policy Briefs Régionaux élaborés pour le compte de l'Observatoire Régional du Dividende Démographique
Policy brief – Impact socioéconomique de la COVID19 sur la Région SWEDD
L’apparition de la maladie à Corona Virus à Wuhan en Chine en Décembre 2019 a créé un bouleversement social et économique dans tous les pays du monde. L’Europe et l’Amérique restent les continents les plus touchés par la maladie, déclarée pandémie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Mars 2020. Pour barrer la route à la propagation vertigineuse du virus, des mesures draconiennes ont été prises par les pays. Entre autres mesures nous pouvons citer : le confinement général ou partiel, l’Etat d’urgence et couvre-feu, la fermeture des frontières terrestres et aériennes, l’interdiction de rassemblement, etc.
Bien que l’Afrique soit restée jusqu’à ce jour le continent le moins touché par la pandémie, les mesures prises pour stopper la propagation de la maladie associée aux conséquences de cette dernière dans les grandes puissances internationales, font que le continent n’a pas été épargné des conséquences économiques et sociales désastreuses engendrées par la pandémie…
SAHEL COUNTRIES WINDOW OF OPPORTUNITY – 38 years to harness Demographic Dividend – Policy No. 1 – PR17 – SWEDD
The Sahel Women’s Empowerment and Demographic Dividend Project (SWEDD) is a regional initiative that was formally launched in 2015 covering six countries (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritania, Niger and Chad) by 2019. This project is the result of a joint effort by the United Nations and the World Bank Group to accelerate the achievement of the Demographic Dividend through the empowerment of women and men.
Young girls in the Sahel countries will offer multiple development opportunities and contribute effectively to the achievement of the 2030 Agenda for Sustainable Development and especially the 2063 Agenda of the African Union. Conscious of their economic and social situation characterized by a strong economic dependence, gender inequalities, a weak economy, food crises, a high level of poverty, very high fertility and mortality rates and an unattractive business climate…
DEPENDENCY IN SWEDD COUNTRIES – A surplus period of 36 years on average – Policy No. 2 – PR17 – SWEDD
The SWEDD zone, composed of Sahelian countries with the exception of Côte d’Ivoire has a semi-arid warm climate with alternating dry / winter season with relatively regular rainy seasons except for the parts almost entirely penetrated by the Sahara. Administratively, countries in the SWEDD zone do not have the same types of territorial divisions (13 regions in Burkina Faso, 14 districts in Côte d’Ivoire, 8 regions and 1 district in Mali, 12 wilaya and 1 district in Mauritania, 8 regions in Niger and 23 regions in Chad). Faithful to the very diverse nature of the settlement in Africa, the SWEDD zone knows a strong ethnic melting pot with more than one hundred ethnic groups.
Furthermore, the economic dependence of sub-Saharan African populations has become endemic and deserves special attention. In fact, this situation is reflected in a low gross national income per capita ($ 660 in Mali, $ 2410 in Mauritania, $ 720 in Niger and $ 1220 in Chad), with a significant negative impact on household consumption…
Profil Démo-économique de Santé du Burkina Faso
A l’instar d’autres pays du monde, le Burkina Faso a suivi les recommandations de la déclaration d’Alma Alta en 1978 pour une meilleure lutte contre la mortalité liée aux maladies endémo-épidémiques et une meilleure prise en charge de la santé de la population. Cette dynamique a conduit le pays à adopter un certain nombre de politiques sanitaires. Sur la période 1890-1990, la politique de santé est mise en œuvre à travers une Programmation Sanitaire Nationale (PSN) qui a permis le développement progressif d’une organisation pyramidale du Système sanitaire. Sur la période 2011-2020, la politique sanitaire est mise en œuvre à travers le Plan national de développement sanitaire (PNDS).
Ainsi, sur le plan administratif, le système de santé du Burkina Faso comprend trois niveaux à savoir le niveau central, intermédiaire et périphérique ; le niveau central est composé des structures centrales organisées autour du cabinet du Ministre et du Secrétariat général ; le niveau intermédiaire comprend 13 directions régionales de la santé ; le niveau périphérique est constitué de 70 districts sanitaires. Le district sanitaire est l’entité opérationnelle du système national de santé. L’offre de soins est assurée par les structures publiques et privées…
Profil Démo-économique de Santé du Mali
Le système de santé malien regroupe tout un ensemble d’acteurs dont les actions concourent à la mise en oeuvre de politiques ou stratégies nationales de santé. Ainsi, le système de santé est composé de plusieurs acteurs à savoir : les structures et organismes publics (Etat et collectivités territoriales), les structures privés, communautaires, confessionnelles ainsi que les ordres professionnels de la santé. Au niveau institutionnel, le système de santé est composé d’un niveau opérationnel d’appui technique aux CSCom dont le fonctionnement est assuré par l’équipe cadre du district, d’un niveau régional intermédiaire d’appui technique constitué des directions régionales de la santé et d’un niveau national stratégique constitué du cabinet du ministre, du secrétaire général et de services centraux du ministère.
Concernant l’organisation des structures de prestations de soins, l’Annuaire statistique 2018 du système local d’information sanitaire (SLIS) montre que le Mali disposait de 1368 centres de santé communautaire fonctionnels en 2018 composés notamment d’établissements privés à but non lucratif qui constituent le premier niveau de contact…
Profil Démo-économique de Santé de la Mauritanie
Le système de santé en Mauritanie présente divers types de structures telles que les structures publiques, les structures privées, les structures communautaires ou encore la médecine traditionnelle. Son système public se constitue de postes de santé et de centres de santé respectivement au nombre de 732 et 116 en 2019 ; trois (03) hôpitaux de Moughata appelés à couvrir les Moughatas les plus peuplées ou enclavées, douze centres hospitaliers régionaux érigés en établissements publics à caractère administratif ; quatre (04) centres hospitaliers généraux, cinq (05) centres hospitaliers spécialisés, trois (03) établissements spécialisés de référence et cinq (05) établissements de formation.
Quant au système privé de santé, il se compose de 33 cliniques médico-chirurgicales (en 2020), 110 cabinets médicaux de consultation externes, 77 cabinets dentaires, 15 cabinets de soins, 936 pharmacies et dépôts pharmaceutiques depuis 2014 sur toute l’étendue du territoire national. En Mai 2019, 296 Unités de Santé de Base (USB) ont été recensées. Et depuis 2018, 296 agents de santé communautaire ont été formés…
Profil Démo-économique de Santé du Niger
Le Niger compte 3 hôpitaux nationaux et une maternité nationale de référence, qui sont tous des établissements Publics à caractère Administratif (EPA). Le pays compte à son actif huit Directions Régionale de la santé Publique (DRSP). Ces derniers
assurent la coordination et le suivi des actions de santé. Ils apportent leur appui technique aux districts sanitaires placés sous leurs responsabilités. Ils existent 6 hôpitaux régionaux, et 7 Centres Santé de la Mère et de l’Enfant dont 6 fonctionnels qui effectuent des soins de 2éme référence.
L’organisation de l’action sanitaire au niveau périphérique se base sur 71 Districts sanitaires dont 44 fonctionnels avec 883 Centres de Santé Intégrés (CSI) dont 881 fonctionnels (99,77%) ; de plus 2501 cases de santé dont 2458 fonctionnelles (98,28%). En appui à ces structures publiques, les établissements soins relevant d’autres administrations publiques (garnisons militaires, CNSS, etc.) et les établissements privés principalement orientés vers les activités curatives assurent des soins dans les centres urbains. A cela s’ajoute 288 établissements dont 36 cliniques et polycliniques, 257 cabinets médicaux et salles de soins et 5 hôpitaux privés à but non lucratif et un (01) Centre privé spécialisé en ophtalmologie (MAKKA)…
Profil Démo-économique de Santé du Sénégal
La population du Sénégal en 2019 serait estimée à un peu plus 16 209 125 habitants1 avec un taux moyen annuel de croissance démographique proche de 2,5 %. Le taux brut de natalité est de 32,5 pour 1000 tandis que la mortalité globale est estimée à 7,1 pour 1000 (EDS, 20182). L’indice synthétique de fécondité qui mesure le nombre d’enfant par femme s’établit à 4,4 enfants par femme. Malgré la baisse de la mortalité observée au cours des dernières décennies chez les enfants de moins de cinq ans (121 pour 1000 naissances vivantes en 2005 contre 51 pour 1000 en 2018 et 37 pour 1000 en 2019), le quotient de mortalité reste toujours très élevé dans le pays.
Ce même constat peut être effectué pour le taux de mortalité néonatale qui passe de 37 pour 1000 naissances vivantes en 2 005 à 23 pour 1000 naissances vivantes en 2 018 et 21 pour mille en naissances vivantes en 2019. Dans la perspective d’amélioration de son système de santé, le Sénégal a défini un certain nombre de politiques et stratégies publiques et s’est engagé dans plusieurs Agendas internationaux. Il s’agit entre autres des Objectifs de développement durable (ODD 3), les politiques pour la couverture sanitaire universelle (CSU), etc…
Profil Démo-économique de Santé du Togo
Le système sanitaire du Togo est organisé en trois niveaux : le niveau périphérique, le niveau intermédiaire et le niveau central (Annuaire Statistique Sanitaire, 2016). Le niveau périphérique est constitué de l’ensemble des formations sanitaires de base dont les activités sont coordonnées par la Direction Préfectorale de Santé (DPS). Au niveau intermédiaire, la Direction Régionale de la Santé (DRS), à travers la cellule statistique et informatique, procède à l’exploitation informatique des données des districts sanitaires et des centres hospitaliers.
Au niveau central, la Division de l’Information Sanitaire (DIS) assure la compilation, le traitement et l’analyse des données reçues du niveau intermédiaire ; ce qui permet la production des rapports et des annuaires statistiques en vue de la satisfaction de demandes spécifiques. Un secteur privé de soins traditionnel reconnu et très sollicité par les populations surtout en zones rurales existe au Togo (EDS 2013-2014)…
Influence du budget de l’Etat a la formation du capital humain au mali pour la capture du dividende démographique : vers une optimalité de la programmation des ressources ? – POLICY BRIEF N° 01-20 / SWEDD MALI
Au Mali, depuis plus de 50 ans, la dynamique de la population se caractérise par un rythme de croissance rapide. En effet, de 3,5 millions d’habitants en 1960, la population est passée à 6,3 millions en 1976, à 7,6 millions en 1987, puis à 9,8 millions d’habitants en 1998 et à 14,6 millions d’habitants au dernier recensement général de la population (2009).
Cette dynamique d’évolution a abouti à des taux d’accroissement intercensitaire de 2,2 % sur la période 1987 – 1998 et de 3,6 % sur la période 1998 – 2009 (Rapport ONDD, 2017). Si cette dernière tendance d’évolution se maintenait, la population estimée en 2017 à 18,8 millions d’habitants atteindrait 23,5 millions d’habitants en 2025 et 30,3 millions d’habitants en 2035, soit un doublement en 25 ans (DNP, projections démographiques, 2017)…
Budgétisation sensible au dividende démographique : optimisons la gouvernance pour un développement durable au Mali – POLICY BRIEF N° 02-20 / SWEDD MALI
Le caractère essentiel de la bonne gouvernance a été durant les dernières décennies, au cœur des discussions concernant les politiques de développement. Pouvant être défini comme la « manière dont le pouvoir est exercé dans la gestion publique des ressources économiques pour le développement » (World Bank, 1996), le concept de gouvernance est de plus en plus présent dans le débat sur la recherche d’une base solide pour la croissance économique, y compris la croissance économique à long terme dans les pays en développement.
Au regard de la rareté des sources de financement et de l’exigence de la compétitivité des économies dans le cadre de la mondialisation, la nécessité d’améliorer la qualité de la gouvernance est devenue un impératif pour l’ensemble des Etats et de leurs partenaires techniques et financiers….
Allocation budgétaire au Mali : vers une structure de l’économie favorable à la capture du dividende démographique – POLICY BRIEF N° 03-20 / SWEDD MALI
Ces cinq dernières années, la croissance du PIB se situait en moyenne à 5%. Bien que ce taux de croissance soit relativement élevé, il n’est pas parvenu à réduire de façon sensible la pauvreté qui affectait 44,9% de la population en 2017 (CREDD, 2017, p.33). Cette faiblesse de la croissance de l’économie malienne se répercute sur son marché du travail.
En effet, la situation de l’emploi est caractérisée par un taux de chômage élevé chez les jeunes (15% chez les 15-35 ans) et ceux d’entre eux ayant un niveau d’éducation supérieur (44,2%) et secondaire (31,8%). Par ailleurs, les emplois créés sont dominés par ceux du secteur informel, plus précaires et moins rémunérés…
Impact socioéconomique de la COVID19 au Bénin
Depuis 2019, le monde entier fait face à une maladie infectieuse du nom de COVID-19. Le 11 mars 2020, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré cette maladie comme étant une pandémie mondiale compte tenu de l’échelle des victimes (presque tous les pays sont touchés) et de l’ampleur des dégâts causés par la maladie.
Selon les informations du Centre pour la prévention et le contrôle des maladies de l’Union africaine, à la date du 9 août 2020, l’Afrique subsaharienne compte 22 491 décès confirmés et 705 016 guérisons pour 1 022 084 cas enregistrés. Des indices indiquant que ce bilan est fortement sous-estimé se multiplient. L’Afrique du Sud est le pays le plus touché par l’épidémie avec 553 188 cas déclarés et 10 210 morts…
Impact socioéconomique de la COVID19 au Burkina Faso
Apparu officiellement en Chine en décembre dernier
selon le signalement de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le coronavirus a depuis déjà infecté 25 millions de personnes à l’échelle du globe et causé la mort de 843 000 personnes selon un bilan établi par l’AFP dimanche 30 août au soir. Les Etats-Unis restent le pays le plus touché avec près de 6 millions de personnes infectées (5 993 668 selon le dernier décompte de l’université Johns Hopkins) pour 183 034 décès.
La pandémie du COVID-19 a coûté cher en vies humaines et a gravement perturbé l’activité économique dans le monde. Malgré son arrivée tardive, le virus se propage rapidement depuis quelques semaines dans l’ensemble de l’Afrique subsaharienne. Selon les projections, la croissance économique en Afrique subsaharienne chute de 2,4 % en 2019 pour devenir négative et compris entre -2,1 % et -5,1 % en 2020, la première récession dans la région depuis 25 ans…
Impact socioéconomique de la COVID19 en Côte d’Ivoire
Depuis son apparition à Wuhan en Chine en décembre 2019, la maladie à Corona virus s’est rapidement propagée dans le monde au point d’être déclarée Pandémie par l’OMS le 11 Mars 2020. Les pays africains n’ont pas été épargnés par la crise sanitaire. En effet, l’Afrique du Sud possède, à elle seule, 649 793 cas testés positifs suivi du Maroc 86 686 et de l’Ethiopie 64 301.
Entre autres mesures, nous pouvons citer l’instauration de l’état d’urgence, la mise en quarantaine des cas suspects et des contacts des malades dans les centres réquisitionnés par l’Etat ; la fermeture de tous les établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur pour une période déterminée et renouvelable ; l’interdiction des rassemblements de population ; le réaménagement des horaires de travail ; l’instauration d’un couvre-feu, etc…
Impact socioéconomique de la COVID19 au Mali
Au-delà du problème de santé publique qu’elle constitue, la COVID-19 a eu comme corollaire des répercussions économiques et financières aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement. A la date du 1er Septembre 2020, près de 25 541 380 personnes sont touchées dont 852 000 décès, soit un taux de létalité de 3,3%. Selon l’OMS (2020), la situation mondiale montrait que jusqu’au 1er Septembre 2020, les Etats Unis avec près de 6 millions de cas et le Brésil avec près de 4 millions de cas étaient les pays les plus touchés par COVID-19.
Au Mali, sur la période 25 Février – 1er Septembre 2020, 2 777 cas sont confirmés avec 2178 guéris (soit un taux de guérison de 95,5%) et 126 décès (soit un taux de létalité de 4,5%). A l’instar des pays du monde, le système de santé malien se trouve dans l’incapacité de pouvoir faire face à une crise sanitaire généralisée…
Impact socioéconomique de la COVID19 au Niger
L’épidémie de coronavirus apparue depuis novembre
2019 en Chine continue à faire parler d’elle à travers ses impacts sur la vie humaine et sur l’économie mondiale. A l’instar des autres continents, l’Afrique vit encore avec cette maladie et enregistre plus d’un million de cas depuis septembre 2020 (OMS,2020). Elle semble pourtant être l’un des continents les moins touchés par cette crise. Toutefois, il est probable que le nombre d’infections soit sous-estimé compte tenu de certaines caractéristiques des pays africains (manques d’infrastructures sanitaires, faiblesse des tests réalisés, etc.)
Au-delà des pertes en vies humaines enregistrées due à la COVID-19, l’Afrique subit des impacts économiques qui découlent de plusieurs sources dont la baisse des cours des matières premières, la résilience de la croissance des pays partenaires, les politiques de lutte contre la crise, etc. Selon Africa’s Pulse, les pertes de production dans la région pour 2020 vont se chiffrer entre 37 milliards et 79 milliards dollars US…
Impact socioéconomique de la COVID19 en Mauritanie
L’épidémie de Coronavirus apparue en Décembre 2019 en Chine a amené les pays du monde à prendre des mesures drastiques pour contrecarrer la propagation du Virus. Entre autres mesures, nous pouvons citer le confinement général ou partiel, l’Etat d’urgence, la fermeture des frontières terrestres et aériennes etc. L’ensemble de ces mesures ne seront pas sans conséquences sur la vie humaine et sur l’économie mondiale. A l’instar des autres continents, l’Afrique est également touchée par la pandémie. Depuis le mois de Septembre 2020, plus d’un million de cas ont été enregistrés dans le continent (OMS,2020).
L’Afrique semble pourtant être l’un des continents les moins affectés par cette crise. Toutefois, il est probable que le nombre d’infections soit sous-estimé compte tenu de certaines caractéristiques des pays africains (manques d’infrastructures sanitaires, faiblesse du nombre de tests réalisés, etc.)…
Impact socioéconomique de la COVID19 au Tchad
Après les premières infections en Chine à la fin de l’année 2019, la maladie liée au nouveau coronavirus s’est très vite répandue dans le monde ; aucun continent n’est épargné. Déclarée Pandémie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 11 Mars 2020, la COVID-19 est devenue une urgence sanitaire à l’échelle planétaire. La vitesse de propagation et la gravité de la contagion ont amené les pays à prendre des mesures telles que la fermeture des frontières, l’instauration du service minimum dans les administrations, le confinement général ou partiel.
Ces décisions affecteraient inévitablement l’économie mondiale ; la croissance mondiale initialement de 2.9% est prévue par l’OCDE à la baisse, soit une valeur comprise entre 2,4% et 1,5% pour 2020. Selon certaines prévisions, les pertes de production dans la région pour 2020 vont se chiffrer entre 37 milliards et 79 milliards d’USD (Africa’s pulse, 2020). La révision à la baisse de la croissance en 2020 reflète les risques macro-économiques découlant de la chute brutale de la croissance du PIB des principaux partenaires commerciaux de la région, particulièrement la Chine et la zone euro, de la baisse des prix des matières premières, de la réduction de l’activité touristique dans de nombreux pays ainsi que des effets des mesures destinées à maîtriser la pandémie de la COVID-19…





